dimanche 14 août 2022

Atelier d'écriture

Proposé par Françoise T., cet atelier d’écriture nous a beaucoup plu et nous donna l’occasion de rire de nos productions souvent très fantaisistes. 

Participaient à cet atelier : Martine, Jeanine, Nanou, Christine, Denis V, Bernadette et bien sûr Françoise. 

Je n’ai que mes textes à vous donner en exemple, ne pensez surtout pas que ce sont des chefs-d’œuvre !



1/ « Composer un acrostiche avec les lettres de son prénom » 

Pour rappel, un acrostiche est un poème où les initiales de chaque vers, lues dans le sens vertical, composent un nom ou un mot-clé. La consigne étant de ne mettre qu’un seul mot par vers et que ces mots brossent un peu notre portrait. 

Bienveillance 
Empathie 
Regrets 
Nature 
Amitié 
Dynamisme 
Emulation 
Tendresse 
Tristesse 
Espérance 

2/ « Ecrire une poésie à partir d’une liste de mots » 

Françoise nous a donné les mots suivants : gencives, brique, ceinturage, hibernation, génial, autobus, médical, roulade, miser, cabaret, guignol, courgette. Il fallait trouver un mot rimant avec chacun des mots de la liste et écrire un poème (enfin un texte avec des rimes, car ce ne fut pas forcément poétique étant donné les mots dont nous disposions) avec ces vingt-quatre mots.  

Pour ma part, gencives endives, briques, mimique, médical social, roulade escalade, ceinturage entourage, miser priser, hibernation multiplication, cabaret furet, génial amical, giognol torgnole, autobus cumulus, courgette tablette. 
Ce qui donna :
Mon père m’avait emmené voir Guignol 
Qui par Gnafron se prenait des torgnoles 
La scène ne cassait pas des briques  
Mais j’avais ri devant ses mimiques 
Guignol faisait des roulades 
Avant de faire de l’escalade 
Il avait subi un ceinturage 
De la part de son entourage 
Cela se passait au cabaret 
Qui avait pour nom « Le petit furet » 
Le public était en hibernation 
Lorsqu’il fallut faire des multiplications 
Moi j’avais mal aux gencives 
A force de manger des endives 
Il faudrait passer au centre médical 
Pour voir l’assistante sociale 
Nous attendions l’autobus 
Le ciel se couvrait de cumulus 
Je tenais le filet de courgettes 
Avant de le poser sur la tablette 
Tout ça n’était pas génial 
Mais l’ambiance était amicale 
 l ne me restait plus qu’à miser 
Que j’allais pouvoir placer le mot priser 

3/ « Balade en latin » 

Nous disposions de la liste suivante : quidam, mordicus, de facto, au minimum, a fortiori, à l’index, illico, credo, a priori, agenda, in situ, sine qua non, de visu, intra muros, sine die, pedibus, solo, duo, imprimatur, angélus, numéro, rébus, nec plus ultra, grosso modo, aléa, requiem, hic, a posteriori, reliquat, décorum, bis repetita, terminus. Il fallait écrire un texte en incluant un maximum d’expressions latines, pas si simple… 

Un quidam me soutenait mordicus qu’il gagnait au minimum un million par mois. Je lui répondis illico que le nec plus ultra se situait intra muros et que le décorum ne m’impressionnait pas. Je rayai sine die son nom de mon agenda. L’angélus sonna au clocher de l’église et j’entonnai un requiem en arrivant au terminus. Ce sont les aléas de la vie... 

4/ « Association d’idées » 

A partit d’un mot tiré au sort parmi « Amour, solitude, honneur, misère, amitié, bonheur, beauté, courage, abus, malheur », on devait associer dix autres mots auxquels ce mot nous faisait penser et écrire un texte avec ces mots 

Voici mon texte, j’avais tiré honneur, qui m’avait inspiré tableau, perdu, Katharina Blum, avoir, gloire, militaire, digne, faire, rendre (je n’en ai que neuf, tant pis), ce qui a donné 

A l’école, il avait souvent eu le tableau d’honneur. Adolescent, depuis qu’il avait vu le film « L’honneur perdu de Katharina Blum », il rêvait d’être cinéaste. Et pourtant, il devint militaire, pour faire honneur à son grand-père. La gloire le rattrapa lorsqu’il reçut les honneurs en présence du Président de la République. Il en était digne après les services rendus à la nation. 

5/ «  Mots inconnus » 

Un grand classique, on tire des mots inconnus au sort et on essaie d’en écrire une définition. 

Pour ma part, j’étais tombée sur « broussin », voici ma définition « Coussin que l’on utilise dans la brousse pour ne pas se faire piquer par des plantes urticantes »  et épigramme : unité de mesure de masse qui permet de peser un épi de blé.

Bernadette

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