mardi 23 mai 2017

Compte-rendu du Café Littéraire #23

Café littéraire très intime pour cette 23ème édition, puisque nous n’étions que huit. 

 Denis V. était venu avec le Bouquet des expressions imagées de Claude Duneton et Sylvie Claval. L'originalité de cet ouvrage, devenu un classique, est de traiter les expressions imagées en suivant un classement à la fois thématique et chronologique, qui permet de suivre l'évolution des perceptions, idées et sentiments qu'elles traduisent. Cette édition, revue, corrigée et augmentée par Sylvie Claval, qui œuvra aux côtés de Claude Duneton à la première, parue en 1990, comporte environ 3 000 nouvelles expressions, anciennes ou actuelles. La meilleure illustration qui soit des richesses inépuisables et de la vitalité permanente d'une langue qui ne cesse d'être inventive. Denis ouvre une page au hasard et nous lit les expressions qui reflètent une erreur, intéressant mais…. Quand Denis signale qu’il y a le mot sexe, les dames réclament quelques exemples, ce sera plus drôle ! En voici quelques-uns à la volée pour désigner le membre masculin, branche de corail (poétique), laboureur de nature (pourquoi pas), le doigt qui n’a pas d’ongle (heureusement) et bien d’autres encore… On a enrichi notre vocabulaire.

Anne-Marie a été séduite par Les chaussures italiennes d’Henning Mankell, sa plus belle œuvre, d’après le Nouvel Obs. A soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus depuis une décennie sur une île de la Baltique avec pour seule compagnie un chat et un chien et pour seules visites celles du facteur de l’archipel. Depuis qu’une tragique erreur a brisé sa carrière de chirurgien, il s’est isolé des hommes. Pour se prouver qu’il est encore en vie, il creuse un trou dans la glace et s’y immerge chaque matin. Au solstice d’hiver, cette routine est interrompue par l’intrusion d’Harriet, la femme qu’il a aimée et abandonnée quarante ans plus tôt. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient juste de recommencer. Le temps de deux solstices d’hiver et d’un superbe solstice d’été, dans un espace compris entre une maison, une île, une forêt, une caravane, Mankell nous révèle une facette peu connue de son talent avec ce récit sobre, intime, vibrant, sur les hommes et les femmes, la solitude et la peur, l’amour et la rédemption. Anne-Marie, qui vient d’apprendre qu’il existe une suite Les bottes suédoises va s’empresser de le lire.

N’ayant pas lu de roman exceptionnel ces derniers temps, j’ai apporté deux livres d’une collection très sympathique qui s’appelle Dictionnaire insolite de… aux Editions Cosmopole. J’ai acheté Le Vietnam et Barcelone, parce que ce sont deux endroits que j’ai beaucoup aimés, mais il existe bien d’autres lieux dans la collection. Le format dictionnaire permet une lecture fractionnée, on peut y grappiller en désordre, ou du moins dans l’ordre qui sied au lecteur. Les entrées sont pertinentes et les informations fournies sont riches et utiles. Ce ne sont pas des guides de voyage, car on n’y trouve pas de quoi se loger ou préparer une visite. Mais ils offrent néanmoins une préparation, plus intérieure, et des clés de compréhension au dépaysement. De petits livres à offrir ou à s’offrir.

Catherine souhaite nous parler du roman Les haines pures d’Emmanuelle Locatelli. Juillet 1945. Gabrielle, 26 ans, revient en Provence dans la ferme familiale qu'elle a fuie quelques années plus tôt. Elle y retrouve sa mère et sa sœur cadette, Louise, une jeune fille instable et fragile. Entre temps il y a eu la guerre, les souffrances, la Libération et la mort de ses voisins, les Roccetti, massacrés un jour d'été 1944. Lorsque débarque dans le mas des italiens un locataire un peu trop curieux, Gabrielle commence à s'interroger avec lui sur les étranges entrelacs qui semblent relier son entourage à cette tragédie. Un roman sombre et fascinant sur l'après-guerre, ses traumatismes et ses mensonges mais aussi sur les haines tenaces qui couvent dans le cœur des hommes. Emma Locatelli, écriture épurée et trame narrative parfaite, explore à la manière de Sébastien Japrisot et Philippe Claudel, la noirceur de l'âme humaine et les blancs de l'Histoire. Catherine a beaucoup aimé ce livre jusqu’à la page 375, mais n’aurait jamais dû lire le dernier chapitre qui l’a beaucoup déçue. Elle trouve que la fin n’est pas cohérente avec le reste du livre. A lire pour se faire une opinion…

Edith a lu la trilogie d’Elena Ferrante, et quand elle aime un auteur elle ne compte pas, elle lit toutes ses œuvres. Cette trilogie est un véritable phénomène littéraire. L'Amie prodigieuse, raconte le parcours de Lila Cerullo et Elena Greco, adolescentes inséparables. Avec elles, nous traversons les années 1960 à Naples, où le déterminisme social n'est pas un vain mot. Lila et Elena ont chacune leur méthode pour tenter d'échapper à la soumission patriarcale et à la pauvreté des bas quartiers. La brillante et provocante Lila abandonne l'école pour se marier avec un homme riche. Elena, elle, poursuit ses études et rompt avec le passé en quittant la ville. Edith nous dit que parfois il ne se passe rien pendant une dizaine de pages, que de la description, et pourtant on est fasciné. D’ailleurs elle ne résiste pas au plaisir de nous en lire un extrait.

Yvonne nous présente un livre de Leon Morell Le ciel de la Chapelle Sixtine. Marqué depuis sa plus tendre enfance par une rencontre avec Michel- Ange, Aurelio, un jeune paysan d'une rare beauté, se rend à Rome pour se mettre au service du plus grand artiste de son temps. À 33 ans, Michel-Ange s'estime davantage sculpteur que peintre ; pourtant, Jules II, le « Papa terribile » de la Renaissance, s'obstine à lui confier la décoration de la voûte de la chapelle Sixtine. Juché sur un échafaudage à 18 mètres du sol, sa barbe tournée vers le ciel et la peinture dégoulinant sur son visage, Michel-Ange réussit le tour de force de réaliser ces fresques qui feront sa gloire. Une prouesse qu'il doit essentiellement à l'indéfectible soutien d'Aurelio, sa muse, mais également à la réalisation en parallèle d'une mystérieuse commande qui pourrait bien lui coûter la vie : une sculpture de l'un des personnages les plus sulfureux de la cité éternelle. Sans jamais s'éloigner de la vérité historique, Léon Morell retrace la période romaine de Michel-Ange, quatre années durant lesquelles, entre jalousies et luttes de pouvoir, il aura su créer l'un des plus grands chefs d'œuvre de la peinture de la Renaissance italienne. Un roman haletant, à mi-chemin entre la biographie et le thriller, décrivant sans compromis l'ambiguïté d'une Rome entre grandeur et décadence. Yvonne craignait que ce soit ennuyeux, mais c’est un livre passionnant.

Enfin Céline a lu Petit pays de Gaël Faye, livre qu’elle a beaucoup aimé, mais dont nous avons déjà parlé lors d’une de nos rencontres. Gaël Faye, qui est aussi rappeur, doit venir prochainement à Rencontres et Racines. Elle espère qu’il fera une petite visite à la librairie. Céline a repris un livre plus classique Le livre de ma mère d’Albert Cohen. Peu de livres ont connu un succès aussi constant que Le livre de ma mère. C'est l'évocation bouleversante d'une femme à la fois "quotidienne" et sublime, une mère, aujourd'hui morte, qui n'a vécu que pour son fils et par son fils. Ce livre d'un fils est aussi le livre de tous les fils. Chacun de nous y reconnaîtra sa propre mère, sainte sentinelle, courage et bonté, chaleur et regard d'amour. Et tout fils pleurant sa mère disparue y retrouvera les reproches qu'il s'adresse à lui-même lorsqu'il pense à telle circonstance où il s'est montré ingrat, indifférent ou incompréhensif. Regrets ou remords toujours tardifs. "Aucun fils ne sait vraiment que sa mère mourra et tous les fils se fâchent et s'impatientent contre leurs mères, les fous si tôt punis." Un livre très beau, très poétique, d’après Céline qui nous en lit un extrait.

Bernadette

Le prochain café littéraire a été fixé au Mercredi 14 juin

mercredi 3 mai 2017

Compte-rendu du café littéraire #22

Nous étions une quinzaine de lecteurs pour ce 22ème café littéraire qui s’est tenu à la Louisiane.

Après un tour de table pour se présenter car certains venaient pour la première fois, c’est Yvonne qui a pris la parole pour nous parler d’un livre de Blandine Le Callet, La ballade de Lila K, livre qu’elle n’a pas pu lâcher. Elle n’aime pas spécialement la science-fiction et pourtant elle a adoré ce roman. La ballade de Lila K, c’est d’abord une voix : celle d’une jeune femme sensible et caustique, fragile et volontaire, qui raconte son histoire depuis le jour où des hommes en noir l’ont brutalement arrachée à sa mère, et conduite dans un Centre, mi-pensionnat mi-prison, où on l’a prise en charge. Surdouée, asociale, polytraumatisée, Lila a tout oublié de sa vie antérieure. Elle n’a qu’une obsession : retrouver sa mère, et sa mémoire perdue. Commence alors pour elle un chaotique apprentissage, au sein d’un univers étrangement décalé, où la sécurité semble désormais totalement assurée, mais où les livres n’ont plus droit de cité. Dans ce roman, on navigue entre deux mondes, un monde aseptisé et le monde d’avant (c'est-à-dire celui d’aujourd’hui).

Yvonne nous a brièvement parlé des romans qu’elle a traduits du néerlandais (sa langue maternelle) au français. Elle vient de terminer la traduction du roman Le combat de l’ombre après Un papillon dans la tempête deux polars de Walter Lucius.

 Edith, fan inconditionnelle de Philippe Besson nous a présenté son dernier livre Arrête avec tes mensonges, Barbezieux, 1984. Le lycée charentais, les adolescents en jean ajusté, la terminale C et, l'année prochaine, l'espoir de poursuivre des études à Bordeaux pour échapper à cette ville « vouée à disparaître ». Philippe a 17 ans et ne se doute pas encore qu'il deviendra écrivain. En revanche, il sait depuis l'âge de 11 ans qu'il préfère les garçons. Cet hiver-là, il tombe amoureux de Thomas. Une passion réciproque, un amour impossible mais inoubliable. C’est un livre plein de sensibilité et de souffrances qui a touché Edith. Deux époques différentes s’y côtoient, les années 80 et aujourd’hui.

 Catherine a lu deux livres qui lui ont plu, surtout parce qu’ils se passent en Franche-Comté et rappellent des endroits connus, comme la résurgence du Doubs. Le premier L’origine du crime de Sébastien Lepetit est un polar tournant autour du tableau de Courbet « L’origine du monde ». Une toile de Gustave Courbet volée dans un musée, un peintre qui meurt avant même d'être interrogé par la police, un trafic de faux tableaux, une veuve troublante à bien des égards... Mensonges et faux-semblants, ce n'est plus une enquête, c'est un casse-tête ! C’est là que le Commissaire Morteau entre en action, Morteau comme par hasard !

Le second est le livre d’Isabelle Bruhl-Bastien, Résurgence, l'histoire du destin croisé de deux femmes, Mathilde et Aurore. Cette dernière mène une double enquête en suivant son intuition et en écoutant son cœur fraîchement greffé. Elle revient ainsi sur l'histoire de Mathilde rencontrée dans une librairie quelques mois plus tôt. Aux prises avec de vieux démons enfouis, elle se retrouve dans un tourbillon d'intrigues qui la mènent de Lyon à Belfort, en passant par Nancy, puis Saint-Pétersbourg.

 Véro a été touchée par le livre de Philippe Torreton, Mémé, dans lequel il dresse le portrait amoureusement ciselé de sa grand-mère, Denise, femme de peu de biens mais de beaucoup de cœur. Ecrit sept années durant, le pouce sur l'iPhone, dans les trains, les avions, Mémé dessine à petites touches l'univers modeste de Denise Porte, la « Mémé Alain » de Triqueville, décédée en 2005. Un livre qui réveille des souvenirs en chacun de nous et qui ne peut laisser indifférent, c’est très bien écrit, ce qui ne gâche rien.

 Jean-Daniel montre le début du petit guide d’Audincourt préconisé par Robert, qui en a fait un prototype en écrivant les deux premiers chapitres. Robert rebondit sur cette présentation pour réaffirmer son projet.

Denis V. est volontaire pour s’attaquer à un autre chapitre. Avis aux amateurs…

 Pour ma part, j’ai apporté deux petits livres très drôles que l’on m’a prêtés. Le premier est de Thierry Maugenest et s’intitule Les rillettes de Proust et autres fantaisies littéraires, un petit livre désopilant, irrévérencieux, farfelu et littéraire à souhait. S'adressant précisément aux passionnés des belles-lettres et à tous ceux que l'écriture démange, Les rillettes de Proust se font fort de leur délivrer moult conseils avisés afin d'obtenir le label tant convoité de "grantécrivain". Résultat : cinquante "fiches-conseils" pour apprendre à taquiner la Muse, en trouvant aussi bien le "mot juste" qu'en évitant pléonasmes et adverbes inutiles.

 Le second Cher auteur… de mes jours infortunés est de Jacques Géraud. Vingt-quatre personnages, très divers et pour la plupart très connus, douze de chaque sexe, de Julien Sorel à Meursault, de Phèdre à Zazie, de Molloy à Jean Valjean, de la Blanche-Neige du conte au Corbeau de la fable, prennent tour à tour la plume pour dire à leur auteur, familièrement tutoyé, tout le mal qu’ils pensent de leur rôle, leur état, leur emploi, leur destin ! On sourit et on compatit à la lecture de ces missives essentielles à la compréhension de la littérature selon saint Lagarde et Michard. Et vous suivrez les vingt-quatre personnages sur le chemin où ils jouent à s’inventer une deuxième vie. De plus ces opuscules sont joliment confectionnés "à l'ancienne", en papier velin dont les pages ne sont pas massicotées.

 Denis V. a apporté une nouvelle revue trimestrielle qui s’appelle America, revue consacrée à l'Amérique des années Trump vue par les écrivains. Si America ne veut exister que pendant les années de l'administration Trump, la revue ne se présente pas cependant comme une revue d'actualité politique. Clairement, elle proposera des reportages, des enquêtes, des grands entretiens et des chroniques, le tout "signé par les meilleurs écrivains français et américains", indique François Busnel dans son éditorial. America salue dans son premier numéro Sinclair Lewis, Bret Easton Ellis et Philip Roth, trois auteurs américains qui "nous avaient bien dit" dans leurs récits qu'un président comme Donald Trump serait élu.

 Françoise dont c’était le premier café littéraire, nous parle avec enthousiasme du livre de Guillaume Gallienne et Laura El Maki Un été avec Victor Hugo, passer un été avec Victor Hugo ce n'est pas seulement se reposer à l'ombre d'un géant mais aussi voyager en sa compagnie, aimer jusqu'à l'épuisement et partager son sens de l'humour loin de l'image scolaire. Ce livre présente l’auteur sous toutes ses facettes, et Françoise nous dit que dès qu’on l’a posé, on a envie de se replonger dans les œuvres de ce grand auteur.

 Denis F, de retour parmi nous après une longue absence, ne résiste pas au plaisir de nous lire un passage du livre Les rillettes de Proust, qu’il était en train de feuilleter. Il s’agit d’un passage de « Roméo et Juliette », traduit par un ordinateur. C’est là qu’on mesure toute l’importance du traducteur, et du travail effectué par notre amie Yvonne. Sinon il a lu ou relu Cesare Pavese, le 27 août 1950, dans une chambre de l'hôtel Roma, à Turin, Cesare Pavese se tuait en absorbant une vingtaine de cachets de somnifère. Sur ce suicide, il n'y a pas de meilleure explication que le journal intime découvert après sa mort Le métier de vivre. Denis trouve que ce livre n’a pas pris une ride et qu’il est très actuel. Il nous parle encore d’un livre plus philosophique Liens qui lient, liens qui tuent de Jean-Claude Maes, un livre sur l’emprise et ses dérives. L’ouvrage, sérieusement documenté et dénué de bavardages inutiles ou ennuyeux, apporte une multitude d’informations. Sa réflexion stimule par la confrontation dynamique des nombreux modèles qui s’y trouvent convoqués. Ici, les psychanalystes de tous bords croisent, les thérapeutes de famille de tous poils, dans un compagnonnage fait d’anthropologues, de linguistes, de sémioticiens et de philosophes. Un livre qui donne envie d’explorer une problématique qui par sa nature même pourrait parfois nous inviter à s’en détourner. 

Noëlle qui aime les livres qui font du bien (comme on la comprend !) a lu Debout les vieux d’Ondine Khayat. Léonce a beau avoir 72 ans, être mise à la retraite du jour au lendemain lui reste en travers la gorge. Et puis que va-t-elle faire de ses journées, de sa solitude, des souvenirs – douloureux – qui remontent à la surface ? Soudain, elle se sent vieille, et inutile... ce qui n'arrange en rien son mauvais caractère. Qu'à cela ne tienne, ses voisins de la Résidence des Mouettes décident de la sortir de ce début de dépression… C’est drôle, mais aussi émouvant. Elle a également beaucoup aimé Les yeux des chiens ont toujours soif de Georges Bonnet. L’auteur nous relate la rencontre d'Émile et Louise, septuagénaires jusqu'alors solitaires et confinés entre appartement, jardin public et cimetière, mais finalement sujets aux plus intenses débordements du cœur. Ces êtres - auxquels il ne doit, en principe, plus rien arriver - sont vulnérables à l'amour, à ses joies comme à ses peines, quand même il ne leur viendrait pas à l'esprit de nommer le sentiment qui les traverse et les rend à la vie. Des livres qui remontent le moral !

Enfin Céline a clôturé la séance avec Comment ne pas tuer une araignée d’Alex Epstein. Les énigmatiques histoires d’Alex Epstein sont de petits poèmes en prose, parfois d’une seule ligne, souvent de moins d’une page. 87 fictions ironiques et philosophiques à la fois, qui peuvent se lire d’un trait ou bien se savourer à petites gorgées. Drôles de paraboles mêlant fréquemment l’histoire à l’imaginaire, elles explorent des thèmes liés aux anges, au mysticisme, à la mythologie, aux livres, à différents voyages, à la géographie, aux animaux mystérieux… Leur brièveté, qui a pour effet d’obliger le lecteur à concentrer son attention, lui fait aussi prendre conscience de tout ce qui peut être dit en si peu d’espace.

 Le prochain café littéraire aura lieu le mardi 9 mai

Atelier d'écriture du 8 mars !

C’était le mardi 8 mars, pour cet atelier d’écriture nous avions prévu le thème de la poésie dans le cadre du « Printemps des poètes ». Comme c’était également la « journée des droits de la femme », nous avons tenté d’allier les deux.
Le premier jeu d’écriture consistait à écrire à partir d’une photo de femme.
Françoise a choisi cette photo




FEU
Elle lit
Elle relit
La cheminée accompagne ses tranquillités
Les flammes de l incertitude, chaleurs
Martèlent son cœur et ses rancœurs.
Dans ses yeux rêveurs, lecteurs
A-t-elle un frémissement d’humeur ?
De ses effilés doigts de pianiste
Elle effleure les pages intimistes…
Romans, poésies ou miscellanées
Ses pensées se noient dans son éternité.

Denis V a écrit à partir de celle-ci : 



Vers quels horizons
Une guitare en bandoulière
Et quelques chansons
Les pieds bien sur terre
Je m’éloigne doucement
De mes amours de mes amants
Vers des jours plus heureux

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