mercredi 3 mai 2017

Atelier d'écriture du 8 mars !

C’était le mardi 8 mars, pour cet atelier d’écriture nous avions prévu le thème de la poésie dans le cadre du « Printemps des poètes ». Comme c’était également la « journée des droits de la femme », nous avons tenté d’allier les deux.
Le premier jeu d’écriture consistait à écrire à partir d’une photo de femme.
Françoise a choisi cette photo




FEU
Elle lit
Elle relit
La cheminée accompagne ses tranquillités
Les flammes de l incertitude, chaleurs
Martèlent son cœur et ses rancœurs.
Dans ses yeux rêveurs, lecteurs
A-t-elle un frémissement d’humeur ?
De ses effilés doigts de pianiste
Elle effleure les pages intimistes…
Romans, poésies ou miscellanées
Ses pensées se noient dans son éternité.

Denis V a écrit à partir de celle-ci : 



Vers quels horizons
Une guitare en bandoulière
Et quelques chansons
Les pieds bien sur terre
Je m’éloigne doucement
De mes amours de mes amants
Vers des jours plus heureux

Pour lire la suite, cliquez sur ce lien et téléchargez le compte-rendu intégral !

vendredi 31 mars 2017

Café littéraire #22



Ce sera le mercredi 5 avril à 20h, à la Louisiane, comme d'habitude !

Venez nous parler de vos lectures de printemps !

A bientôt !

samedi 4 mars 2017

Compte-rendu du café littéraire n°21


Une quinzaine de personnes se sont retrouvées à la « Louisiane » ce mardi, dont quelques têtes nouvelles, ce qui nous réjouit.

 Merci à Danièle qui avait apporté les beignets et à Jean-Daniel pour le cidre.

Robert s’est lancé le premier, déjà pour nous faire part des résultats du petit concours qu’il avait lancé en février. A partir de différents indices, il fallait trouver le titre d’un livre, qu’il offrirait au gagnant. C’est Marie-Laure qui, dès le lendemain avait trouvé la bonne réponse, il s’agissait de Un président ne devrait pas dire ça de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, dont Robert ne fera aucun commentaire. Marie-Laure n’étant pas là, il lui remettra la prochaine fois. Il nous soumet ensuite un projet qui lui tient à cœur et qu’il voudrait voir aboutir au sein de l’association. Il aimerait faire publier avec tous ceux qui le souhaitent un petit guide d’Audincourt. Il s’agirait d’une flânerie à travers la ville en découvrant des anecdotes sur des lieux intéressants, mais souvent méconnus. Qui sait par exemple pourquoi le clocher de « L’immaculée Conception » est plus haut que la cheminée de l’usine voisine ? Céline pense que c’est une bonne idée, mais qui se sent capable de participer à ce projet ? A réfléchir….

Céline nous présente Autobiographie d’une courgette de Gilles Paris. C’est à partir de ce livre qu’a été adapté le film d’animation Ma vie de courgette qui vient de remporter plusieurs prix, dont deux césars. Il s’agit de l’autobiographie d’un garçon de neuf ans qui a tué accidentellement sa mère. Le voici placé en foyer. Une tragédie ? Et si, au contraire, ce drame était la condition de rencontres et d'initiations, à l'amitié, à l'amour et au bonheur, tout simplement. A travers le regard optimiste de son jeune héros, Gilles Paris restitue le monde de l'enfance dans un récit aussi drôle que poignant.

Danièle a lu Ils venaient d’avoir 17 ans et La sablière d’Yves Turbergue. Le livre La sablière a déjà été présenté dans un précédent café littéraire. L’écriture et le style d’Yves Turbergue ravissent toujours ses lecteurs.

Jean-Daniel a été conquis par Si la terre était plate, 36 questions de sciences pas si absurdes que ça de René Cuillierier. Et si on fabriquait un ordinateur en bois ? Ou si on fonçait à vélo à 90% de la vitesse de la lumière ? Et si le sexe n’existait pas ? question qui a mis en joie une partie de la gent féminine, allez savoir pourquoi ! Complètement absurdes ces questions ? Certes non ! De l'aveu d'Einstein lui-même, c'est une interrogation tout à fait fantaisiste qui le mit sur la voie de la théorie de la relativité. Les exercices de pensée les plus étonnants permettent en effet d'explorer des mondes différents afin de mieux comprendre notre monde bien réel.
Jean-Daniel profite de l’occasion pour nous parler des nichoirs à livres. Trois nichoirs extérieurs sont terminés et pourront être installés en différents endroits de la ville. Les 21 et 22 mars étant les « journées internationales du livre voyageur », une communication sera faite autour de ces nichoirs.

Edith a lu des livres présentés au dernier café littéraire, donc elle n’a rien de nouveau à présenter, mais nos petites réunions servent aussi à ça, donner des idées de lecture…

Catherine nous a parlé du livre Pars avec lui d’Agnès Ledig qu’elle a beaucoup aimé. Ils s'appellent Roméo et Juliette. Comme s'ils étaient prédestinés. Lui est pompier, un héros du quotidien, solide comme un roc. Mais pas assez pour résister à une chute de huit étages, heureusement amortie par des arbres. Elle est infirmière. De celles pour qui le travail va bien plus loin que soigner les corps. Ces deux êtres cabossés par la vie vont se tendre la main. Et apprendre qu'envers et contre tout être heureux ce n'est pas regarder d'où l'on vient, mais où l'on va.
Catherine a également apporté le livre Gustave Courbet : Sur les chemins de sa vie, 9 randonnées "biographiques, qui propose de découvrir la vie et l'œuvre de Gustave Courbet au cours de randonnées sur les sites qui ont inspiré le maître, peintre d'Ornans.

Catherine de Besançon, de passage à Audincourt s’est jointe à nous pour nous présenter La maison du sommeil de Jonathan Coe. De bien curieux événements se déroulent à Ashdow, inquiétante demeure perchée sur une falaise des côtes anglaises. Naguère, c'était une résidence universitaire, où se sont croisés Sarah la narcoleptique, Gregory le manipulateur, Veronica la passionnée, Robert l'amoureux transi, Terry le cinéphile fou. Leurs destins ont divergé, mais les spectres du passé continuent de hanter Ashdown, devenue une clinique où le sinistre docteur Dudden se livre à de monstrueuses expériences sur les troubles du sommeil…. Elle a eu beaucoup de mal à rentrer dans ce livre, mais elle s’accroche et finalement ça lui plaît.

Difficile de retracer le parcours labyrinthique de Guy à travers ses lectures. Il a commencé par lire Inferno de Dan Brown, où il a redécouvert Florence et Venise qu’il a visitées naguère. Ce livre évoque le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare, qu’il a donc relu, puis il est passé à une critique de Shakespeare par René Girard, pour finir par René Pommier, critique lui-même de René Girard, dont il dit que c’est  « un allumé qui se prend pour un phare ». Vous suivez toujours ? Le fil conducteur du roman de Dan Brown est L’Enfer, première partie de La Divine comédie de Dante, qu’il a donc relu également, en admirant les illustrations de Gustave Doré et en écoutant la symphonie éponyme de Liszt. Pardon Guy si je n’ai pas été fidèle à tes propos, mais c’est compliqué…

Du domaine des murmures de Carole Martinez a laissé Christiane perplexe. Elle l’a commencé, abandonné, repris, ce livre la mettait mal à l’aise. Catherine qui l’a lu également a adoré. Elle pense que l’auteur ne laisse pas indifférent, on adore ou on déteste. En 1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune Esclarmonde refuse de dire "oui" : elle veut faire respecter son vœu de s'offrir à Dieu, contre la décision de son père. La jeune femme est emmurée dans une cellule attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le monde une fenestrelle pourvue de barreaux….

Quant à moi qui ne connaissais pas l’existence des huit compagnons avant le dernier café littéraire, j’ai lu le livre d’Yves Turbergue Ils venaient d’avoir 17 ans et j’ai assisté à leur dernier concert, il était temps. Au-delà de la chanson, cette histoire d’amitié indéfectible m’a beaucoup touchée. Je me pose la question de savoir comment l’auteur a fait pour se souvenir aussi précisément de ces événements qui se déroulent sur une soixantaine d’années.

Anne-Marie qui venait pour la première fois nous a parlé avec enthousiasme du dernier Prix Goncourt, à savoir Chanson douce de Leïla Slimani. Dès les premières pages, nous sommes confrontés au drame, une nounou qui tue les deux enfants dont elle a la garde. Ce roman est inspiré d’un fait divers qui s’est déroulé aux Etats-Unis. À travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c'est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l'amour et de l'éducation, des rapports de domination et d'argent, des préjugés de classe ou de culture. Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant.

Elisabeth qui était également une nouvelle recrue a été enchantée par Le liseur du 6h27 de Jean-Paul Didierlaurent. Employé discret, Guylain Vignolles travaille au pilon, au service d'une redoutable broyeuse de livres invendus, la Zerstor 500. Il mène une existence maussade mais chaque matin en allant travailler, il lit aux passagers du RER de 6h27 les feuillets sauvés la veille des dents de fer de la machine ... On entend toujours beaucoup de bien de ce roman original. Elisabeth a également aimé Le roi disait que j’étais diable de Clara Dupont-Monod, une biographie d’Aliénor d’Aquitaine. Et puis, elle est allé garder ses petits-enfants pendant les vacances scolaires, ces derniers étant sans cesse sur leurs tablettes, les grands-parents ne servent plus à grand-chose, donc que font-ils, ils lisent. Elle a ainsi puisé dans la bibliothèque familiale Le grand roman des maths de la préhistoire à nos jours de Mickaël Launay, un ouvrage de vulgarisation fort intéressant.

C’est Denis V. qui a clôturé la soirée en nous présentant Le bouquet des expressions imagées de Claude Duneton et Sylvie Claval. L'originalité de cet ouvrage, devenu un classique, est de traiter les expressions imagées en suivant un classement à la fois thématique et chronologique, qui permet de suivre l'évolution des perceptions, idées et sentiments qu'elles traduisent.

Nous nous retrouverons mercredi 8 mars, pour un atelier d’écriture autour de la poésie et de la femme, « journée de la femme » oblige.

Le prochain café littéraire aura lieu le mercredi 5 avril, sans oublier le repas agrémenté de lectures gourmandes le mercredi 19 avril à la « table des saveurs ». Ce repas permettra de renflouer nos caisses qui se vident désespérément…

Bernadette VERY

dimanche 29 janvier 2017

Café littéraire #20 : le compte-rendu

Le froid polaire n’avait pas arrêté les lecteurs pour ce 20ème café littéraire, puisque nous étions 15 à nous retrouver à la Louisiane.

Comme c’était l’anniversaire de Robert, ce dernier nous avait apporté des galettes, arrosées d’une boisson pétillante. Il en a profité pour nous conter l’histoire de la galette, enfin sa version, car il en existe de nombreuses à ce sujet. La dégustation nous a laissé le temps de faire un tour de table et de se présenter puisque de nouvelles personnes s’étaient jointes à nous.

Christiane nous a présenté le livre  Petit pays de Gaël Faye qui a reçu le Prix Goncourt des Lycéens. Elle a eu du mal à rentrer dans l’histoire, car il fallait se souvenir du contexte, à savoir le génocide qui a ravagé le Burundi en 1993. Mais elle s’est laissé prendre par la très belle écriture de l’auteur, qui nous raconte le Burundi vu par un enfant de dix ans, et toute la nostalgie d’un monde à jamais disparu.

J'ai été attirée par un titre Les brumes de Sapa, Sapa, que j'ai visité en 2008, étant une petite ville située dans les montagnes du Nord-Vietnam, où vivent encore des minorités, en particulier les Hmong noirs. Ce livre, qu’on peut qualifier de roman graphique, a été dessiné et écrit avec beaucoup de talent par Lolita Séchan, la fille de Renaud. A l’âge de vingt ans, cherchant sa voie et pleine de doutes, elle décide de partir seule au Vietnam. C’est là qu’elle rencontrera Lo Thi Gom, une gamine hmong, avec laquelle elle nouera une grande amitié. Tout est en noir et blanc, mais les dessins sont d’une grande finesse. Même ceux qui ne sont pas amateurs de BD apprécieront…

Denis V. nous a parlé poésie, Il nous a lu une très bonne traduction de la chanson de Bob Dylan Man is the long black coat et nous a présenté la revue hors-série du journal « Le monde », consacrée à Bob Dylan et parue en novembre 2016.

Edith qui faisait son grand retour parmi nous, est venue avec la dernière parution d’Yves Turbergue, La sablière. Elle est fan et a lu tous ses romans, qu’elle trouve très bien écrits. Ce livre demande une lecture active, intelligente, il y a toujours quelque chose à chercher derrière l’écriture. C’est un auteur à la fois poète et bourru, qui parle immigration clandestine, disparition des petits métiers, avec beaucoup d’amour.

Dans le cadre des rencontres du « Festival des littératures étrangères », qui se tient à Audincourt du 26 janvier au 4 février, consacrée cette année aux Caraïbes, Céline a lu Nègre de personne de Roland Brival. Il s’agit de la biographie romancée d’un poète de Cayenne Léon-Gontran Damas, souvent cité par Christiane Taubira. Le livre est consacré à son parcours américain et à la personnalité complexe de l’auteur. Il est écrit à la première personne, comme s’il s’adressait à son ami de toujours Aimé Césaire. Aux USA, il découvre la ségrégation, le racisme, la passion amoureuse, le jazz et le militantisme afro-américain, entre autres.

Jean-Daniel qui avait prévu de présenter le même livre que moi, nous a finalement parlé de Sylvain Tesson, l’écrivain voyageur, et de son livre L’axe du loup. L’auteur a refait le long voyage de la Sibérie au golfe du Bengale qu'effectuaient naguère les évadés du goulag. Pour rendre hommage à ceux dont la soif de liberté a triomphé des obstacles les plus grands, seul, il a franchi les taïgas, la steppe mongole, le désert de Gobi, les Hauts Plateaux tibétains, la chaîne himalayenne, la forêt humide jusqu'à la montagne de Daarjeling. A pied, à cheval, à vélo, sur six mille kilomètres, il a connu le froid, la faim, la solitude extrême. Il a également lu du même auteur Eloge de l’énergie vagabonde, où l’auteur nous emmène le long d’un pipeline avec des réflexions sur l’énergie. Mais il a moins aimé …

Denis F. nous a fait découvrir un livre documentaire aux Editions Plume de Carotte, L’herbier toxique de Bernard Bertrand. Ce livre nous montre que la toxicité est bien moins dangereuse qu’on le croit et surtout qu’on le craint. Il se peut même qu’elle soit un des éléments vitaux de l’expression de la vie sur terre… Ce beau livre présente de magnifiques planches d’herbier, des vieilles gravures et des photographies des plantes. Un livre à feuilleter pour le plaisir des yeux…

Robert, plus conteur que lecteur, nous a parlé de l’histoire du panier, dans lequel il a apporté les victuailles. Dépositaire des clefs du Moulin de la Doue à Glay, la Doue étant un affluent du Gland, il avait fait visiter ce moulin à Emile Raguin, poète paysan. Ce dernier lui a confectionné le panier en remerciement. Robert nous a lu quelques vers de ce poète assez méconnu.

Catherine, qui venait pour la première fois, n’avait pas apporté de livre. Elle a cependant accepté de nous parler de ses lectures. C’est généralement son mari qui choisit pour elle. C’est ainsi qu’il lui a offert Le secret du mari de Liane Moriarty. L’héroïne trouve dans le grenier une lettre de son mari qui lui est destinée, mais à n’ouvrir qu’après sa mort. Or il est bien vivant, respecter le vœu de John-Paul, ou céder à la curiosité au risque de voir basculer sa vie ? Tous les maris – et toutes les femmes – ont leurs secrets. Certains peuvent être dévastateurs. Best-seller aux États-Unis, ce roman, intense, pétillant et plein d’humanité, allie habilement suspense et émotion pour marquer son lecteur d’une empreinte durable.

Noëlle, avait apporté Autopsie d’une truite de Philippe Koeberlé et Nicolas Robert. La grosse truite est rusée et prudente. Cela fait des mois que Séverin la guette dans un méandre du Dessoubre. Quand, enfin, il finit par la capturer, il ne se doute pas qu'il va au-devant de graves ennuis. Car, en évidant la bête, il découvre en son ventre une oreille humaine. Un polar qui se passe en extérieur, dans une nature verdoyante… Mais plus que l’intrigue Noëlle a voulu nous parler de ce livre vagabond. Elle le prête une première fois, il est égaré. On lui rachète… Elle le prête une seconde fois, il sera oublié dans un avion. On lui rachète… Cette fois elle ne le prêtera plus : d'autant plus que l'auteur lui a dédicacé !

Noëlle nous informe aussi que le livre sur la mémoire du quartier Pergaud-Courbet, dont on parlait depuis plusieurs mois est enfin paru. Il sera disponible aux « Papiers Bavards ». Vous pourrez y retrouver un entretien avec Robert et quelques photos prises par Céline.

Nous terminerons la soirée avec Guy, notre artiste lecteur. Alors que Le rouge venait de sortir, c’est Le bleu : histoire d’une couleur de Michel Pastoureau que Guy a commandé. Pourquoi ? Parce que c’est la couleur qu’il utilise le plus dans ses tableaux, c’est la moins chère, dit-il ! L’auteur analyse le triomphe du bleu à l'époque contemporaine, dresse un bilan de ses emplois et significations et s'interroge sur son avenir. Un livre agrémenté de superbes reproductions de tableaux.

Nous nous retrouverons à la Louisiane pour un prochain café littéraire le Mardi 28 février, et pour un atelier d’écriture, dans le cadre du « Printemps des Poètes » le Mercredi 8 mars.

Bernadette.

dimanche 20 novembre 2016

Compte-rendu du café littéraire #19

C'était un petit café littéraire, mais très chaleureux !

Céline et Guy avaient lu des romans du suédois Henning Mankell. Savez-vous que ce maître du polar n'a pas écrit que des aventures policières ? Les Chaussures Italiennes et Les Bottes Suédoises racontent la vie d'un vieil homme qui vit seul sur une petite île prise dans les glaces. Il s'est isolé après une vie de chirurgien bien remplie...Le récit est bien mené et la psychologie des personnages est très fouillée. Passionnant !

Nous avions une invitée spéciale, ce soir là : Valérie Greffier-Mihaly, qui a écrit un récit A la moitié du chemin, qui revient sur un drame, la mort de son époux, mais qui transcende cela, grâce à l'écriture, à la marche et à la recherche de soi...C'est un parcours initiatique que la mère et la fille ont vécu ensemble, dans les montagnes du Népal, sur les flancs de l'Himalaya. Ce livre d'amour et de paix nous parle de résilience et d'espoir. A découvrir à la librairie Littéra de Montbéliard, mais aussi sur les liseuses de la FNAC.

Christiane voulait offrir à sa petite-fille qui entrait en 6e, le livre La Sixième de Susie Morgenstern : un classique de la littérature de jeunesse, qui se met dans la peau d'une élève qui découvre le collège et qui sort de l'enfance pour entrer dans l'adolescence. Elle s'est régalé en le lisant et l'offrira plus tard à sa petite-fille ! Elle a lu aussi le classique Beignets de tomates vertes, de Fannie Flagg, mais regrette d'avoir vu le film qui en a été tiré !

Denis nous a présenté la BD issue du prix Goncourt 2013, Au revoir là-haut, de Pierre Lemaître. Le roman avait beaucoup plus, la bande dessinée séduit à son tour : la narration de ces arnaques morbides, mises en image par Christian de Metter sont une belle réussite. Il avait lu aussi Ma part de Gaulois de Magyd Cherfi. Ce témoignage au titre qui évoque l'actualité revient notamment sur la difficulté d'être un bon élève dans un quartier populaire de Marseille dans les années 80.

Robert, qui nous avait envoyé quelques douceurs pour les oreilles, des enregistrements de son livre par la douce voix de Joss', a reçu les compliments de Guy, qui a déclaré qu'au "petit matin, c'est mieux qu'une prière", que d'entendre ces jolies histoires d'eau...Notre conteur nous a ensuite présenté un travail de généalogie qu'il a réalisé pour ses petits-enfants : pas un simple arbre un peu rébarbatif, non, mais un vrai travail d'historien, illustré, vivant...

Céline DURUPTHY pour les Amis des livres.