lundi 26 mars 2018

Compte-rendu du café littéraire #29

Malgré la neige annoncée, une dizaine de personnes s’est retrouvée à la Louisiane pour ce 29ème café littéraire.

Tout d’abord je tiens à remercier « Les amis des livres » pour le superbe livre de Rebecca Dautremer que j’ai reçu en cadeau pour mon retour après quelques mois d’absence. Un petit bijou de papier où s'animent tous les personnages de cette illustratrice de talent. Un geste qui me touche beaucoup…

Nous avons le plaisir d’accueillir Christine, qui est venue en observatrice, mais qui se fera un plaisir de nous présenter des ouvrages la prochaine fois.

Robert a ouvert la séance en nous parlant de l’avancée du guide qu’il prépare sur Audincourt. Il nous fait partager la légende des croque-raves, surnom des habitants de la ville. La légende raconte que ce légume aurait été rapporté des campagnes napoléoniennes par un habitant d’Audincourt… Il a en tête d’autres chapitres, entre autres la fabrication de charrettes dans le quartier des Autos. Céline a déjà écrit un article, avis à ceux qui seraient inspirés par un quartier d’Audincourt, un monument ou un lieu particulier.

Guy, avec son humour habituel, nous dit qu’il a lu un livre, mais il ne sait plus lequel, sans doute est-ce l’émotion d’être arrière-grand-père… Félicitations Guy pour ce nouveau grade. Il se rappelle juste d’une chose, des auteurs qui nous distraient et nous apportent des petits moments de bonheur, car ils nous racontent un peu de notre vie. Sinon Guy a lu Michel Bussi, dont il avoue que certains livres sont « tartes », mais que d’autres valent la peine d’être lus, comme Ne lâche pas ma main, un roman policier un peu complexe, mais bien ficelé. Autre livre de Michel Bussi, recommandé par Guy, Nymphéas noirs, dont l’intrigue se passe à Giverny. Enfin dernière lecture de Guy, Le portrait de Iain Pears, un dialogue entre artiste et critique d’art qui ne parle pas, donc ça devient un monologue.

Jean-Daniel a lu Les cœurs simples, d’Albert Algoud, c’est un recueil de textes de différents auteurs, parlant d’enfants handicapés, simples d’esprit. Par exemple le « crétin des Alpes » vient de l'époque où les montagnards n'avaient pas facilement accès au sel de mer. Ils utilisaient du sel de carrières, qui avait pour défaut d'être pauvre en iode. Les gens avaient ainsi des carences, et développaient du nanisme, des goitres et un retard mental. Ce sont des textes très émouvants. Jean-Daniel présente également le livre écrit par notre amie Céline, Carte Mère. Ce sont des histoires politiques sur lesquelles se greffe l’intrigue. Beaucoup d’humour dans l’écriture, un livre recommandé par Jean-Daniel, qui en profite pour rappeler le concert d’un chanteur régional Eric Saintvoirin, dont certaines chansons mises en musique sur des textes de Céline.

Noëlle nous présente un recueil de nouvelles vendu au bénéfice des Restos du Cœur. Il s’agit de 13 à table, où l’on retrouve des textes de Michel Bussi, Maxime Chattam ou Leîla Slimani entre autres. Un livre acheté, quatre repas distribués… L’occasion de se faire plaisir en faisant une bonne action. Noëlle a également apprécié un polar islandais de Arnaldur Indridason, un gros pavé, Les enquêtes du Commissaire Erlandur, un commissaire qui prend son temps... l’auteur prenant un malin plaisir à jouer avec son lecteur, faisant monter l'affaire ... Noëlle aime particulièrement l’atmosphère et les paysages évoqués dans ce livre. Elle termine par un livre de Gilles Legardinier, Ça peut pas rater, l’histoire de Marie, larguée par son mec après dix ans de vie commune qui décide de les faire tous baver.
Tout ça décrit par un homme qui se targue de se mettre dans la peau d’une femme larguée. encore une histoire qui fait du bien, c’est simple et il y a toujours un chat dans ses romans.

Pour ma part, j’ai présenté le livre de Gaëlle Nohant, Légende d’un dormeur éveillé, qui raconte de façon légèrement romancée la vie de Robert Desnos. Moi qui ne connaissais pas grand-chose de ce poète, sinon quelques poésies apprises à mes élèves durant ma carrière, j’ai ainsi découvert que, derrière les vers bien connus : «  Une fourmi de dix-huit mètres avec un chapeau sur la tête… » se cachaient les trains de déportés. Comme il était très surveillé, il était obligé de travestir ses idées sous une forme enfantine anodine. D’autre part, moi qui suis une grande fan de Delphine de Vigan, j’ai lu son dernier roman, Les loyautés, et comme d’habitude, je n’ai pas été déçue. Ce livre dresse le portrait de deux gamins vraiment en détresse, Théo et Mathis, qu’une prof du collège va tenter d’aider.

C’est au tour de Denis V. avec un livre intitulé Astérix - Les citations latines expliquées de Bernard-Pierre Molin aux Editions du Chêne. Une double page avec d’un côté la planche contenant la citation et de l’autre, la citation expliquée d'une façon simple, didactique et avec humour. Denis nous en donne quelques exemples et leur explication.

Cédric nous présente un livre de 1985, Bal tragique à la Concorde par SPQR, nom d’auteur énigmatique, puisque ce sigle est le symbole de la République romaine. Les auteurs ont écrit une fiction haletante dans les coulisses de la République. Un monde qu’ils ne connaissent que trop bien –d’où leur anonymat- et dont ils décrivent avec passion les forces et les faiblesses. C’est la vision du peuple et des journalistes en l’absence de président. Cédric avait commencé ce livre il y a 15 ans et vient seulement de le terminer, il l’a néanmoins beaucoup apprécié.

Christiane a lu un livre pour ados et parents d’ados, qui était destiné à sa petite-fille. Il s’agit de Mentine, tome 1 : privée de réseau ! de Jo Witek. Mentine est condamnée à passer ses vacances d'été dans une ferme perdue au milieu du Larzac. Ses parents, n'ayant pas supporté de voir chuter sa moyenne l'envoient ainsi réfléchir au grand air. Mais le pire de tout, c'est que l'endroit est privé de réseau!! Un problème récurrent chez nos ados… Christiane nous parle également du livre de Janine Boissard, Belle arrière-grand-mère, l'histoire d'une femme qui doit faire face à la disparation de sa mère et qui, en même temps, devient arrière-grand-mère pour la première tout en aidant un enfant victime de maltraitance. Un roman sur l’amour de la vie. Enfin dernier conseil de lecture de Christiane, Sa mère de Saphia Azzedine, un roman passionnant, où la quête des origines d'une femme née sous X se mue en une fresque sociale d'une grande ampleur.

Nous finirons par Céline qui, dans le cadre de la semaine des littératures étrangères, consacrée cette année à la Russie, a lu Opération betterave de Nicolas Bokov, un livre d’espionnage qui peut rappeler la guerre froide, écrit sur un ton humoristique. L’auteur qui a dû s’exiler, est arrivé en France en 1970 et a eu une vie extraordinaire. En 1982, il découvre la foi chrétienne et se rend compte que sa fille Marie restera handicapée à vie. Sa famille se disloque, il abandonne l'écriture et voyage longuement en Terre sainte, en Asie Mineure et en Grèce. Rentré en France en 1988, pendant treize ans, c’est "le saint abandon": le voilà SDF, puis ermite dans une grotte à 20 km de Paris. Un écrivain hors du commun !

Le prochain café littéraire aura lieu le Mardi 3 avril à 20h à la Louisiane 

Bernadette 

1 commentaire:

  1. Le 12 septembre 2018 j'assistais au Café litteraire pour la première fois. Les dames parlaient entre elles. Pas d'accueil.
    On m'a juste demandé où j'avais eu l'info pour y venir.
    Dans le journal, ai-je répondu.
    J'ai presenté un livre en donnant mon prénom et en précisant que je venais pour la première fois. Pas de commentaires.
    Pas de présentation d'une nouvelle participante.
    Un monsieur a lu un poème d'André Chedid.
    ANDRÉ CHEDID !
    Pendant la lecture, en bout de table des personnes parlaient entre elles.
    Une dame à ma gauche a présenté un livre sur la Provence et le livre portant le titre Venise n'est pas en Italie.
    Des personnes parlaient en apartė !

    Je dis le Monsieur et la Dame car il n'y a pas eu de tour de table de présentations.
    La réunion ėtait anonyme excepté que je connaissais Madame Valentin, maîtresse d'école de mes deux fils.
    Ouf !
    J'ai cherché l'animatrice ou l'animatrice.
    On ne m'a pas proposé à boire.
    Dans ce contexte, je n'ai rien demandé.
    Ma voisine a gentiment partagé son roibos avec moi.
    Je regarderai la Dame à Questions pour un champion. Je la félicite.
    Je remercie le monsieur qui m'a dit de regarder sur LCP l'émission de vendredi.
    Ah ! En cours de soirée on m'a demandé mes coordonnées.
    J'ai rempli un bulletin.
    Je ne suis pas conquise, pourtant j'aime les livres.
    Au fait je m'appelle Denise Degert, je viens de Montbéliard.

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