On peut aimer lire et apprécier le foot ! C'est pourquoi notre 7e café littéraire fut un peu plus court que d'habitude. Malgré cela, nous avons fait plein de découvertes. Voilà quelques envies de lecture pour l'été :
- Denis (le premier), nous a présenté le livre de la journaliste Dominique Simonot, Plus noir dans la nuit, qui raconte la grande grève des mineurs de 1948. En prenant appui sur des interviews et des comptes-rendus de justice, l'auteur met en lumière cet épisode oublié de la lutte sociale.
- Fabienne nous a lu quelques extraits très profonds du roman Sur l'épaule de la nuit. C'est l'histoire d'une passion de 48 h qui marqua toute une vie : une centenaire nous raconte comment un épisode de deux jours a rempli sa vie de bonheur...Un roman de David Lelait-Helo.
- Anna nous a parlé de plein de livres ! Pour commencer, un recueil de nouvelles qu'elle ne nous recommande pas ! S'abandonner à vivre de Philippe Tesson : ennuyeux ! Ensuite, un classique : une nouvelle de 12 pages à lire absolument : Matin Brun de Franck Pavloff. Un texte marquant qui pointe nos petites lâchetés qui engendrent de grands maux. Pour rire, cet été, elle nous conseille La Femme qui décida de passer une année au lit de Sue Townsend. Enfin, elle nous conseille vivement le dernier Prix du livre Inter : Faillir d'être flingué, de Céline Minard, une sorte de western déjanté.
- Renaud est venu avec un livre de Marie-Christine Guérin, Des Violons pour Monsieur Ingres. L'auteur y retrace la vie de son mari, mort subitement d'un infarctus. Sans pathos, elle évoque cet homme plein de vie, alpiniste, éditeur...Dans les décors des Alpes...Il a lu aussi La Petite communiste qui ne souriait jamais, de Lola Lafon, ce roman largement inspiré de la vie de Nadia Comaneci, dont on a déjà parlé ici.
- Sylvie a lu Wild de Cheryl Strayed. Une femme, sur un coup de tête, part pour une longue marche de 1700 km, sur les chemins de crête de la côte du Pacifique. Un parcours salutaire dont elle reviendra transformée. C'est aussi un livre qui évoque les paysages magnifiques du sud-ouest des Etats-Unis.
- Edith nous a parlé d'un livre que Bernadette nous avait présenté il y a quelques temps : Kinderzimmer, de Valentine Goby. Ce livre décrit l'horreur des camps à travers l'histoire d'une femme enceinte qui accoucha d'un petit James dans les conditions épouvantable qu'on imagine. Il est étonnant qu'une jeune femme de 40 ans puisse décrire cela avec autant de vérité et de détails...
- Aurélie nous a présenté un auteur "coup de coeur" : Philippe Jaenada. Elle n'a pas pu nous présenter ses romans préférés, ce soir : à chaque fois qu'elle prête ces livres, elle ne les revoit plus ! Elle nous a lu quelques extraits de La Grande à bouche molle, roman fou et tortueux qui nous emmène dans un univers bien à lui.
- Chantal a choisi un roman d'Arto Paasilinna, Les Mille et une gaffes de l'ange gardien Ariel Auvinen. Cet ange gardien, après avoir suivi un séminaire d'anges gardiens, doit prendre soin d'Aaro qui n'en fait qu'à sa tête. Une autre histoire d'ange, mais moins drôle, dans ce roman de Yasmina Khadra, Les Anges meurent de nos blessures, qui raconte le destin d'un boxeur amoureux des femmes...
- Bernadette nous a présenté un livre étonnant, fait de petits textes savoureux : 300 textes pour solde de tout compte, de Jacques Sternberg. On ne le trouve plus que d'occasion : vite !
- Denis, le second, nous a parlé d'un livre tout simple, qui décrit la vie d'un couple de citadins qui s'installe dans le "trou du cul" de la Belgique, un petit village de 80 habitants. Ici, de Christine Van Acker.
- Je vous ai présenté un livre que je suis entrain de lire : L'Autre de Sylvie Le Bihan. C'est le destin croisé de deux femmes ayant vécu l'enfer au sein de leur couple : la violence physique pour l'une et la violence psychologique d'un pervers narcissique pour l'autre. Elles se retrouvent au milieu de la foule éplorée de la commémoration des attentats du 11 septembre...Poignant.
Nous n'avons pas fixé la date de notre prochaine rencontre...Mais ce sera en septembre. Bon été à tous !
Céline DURUPTHY
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