Quitter Madrid de Sarah Manigne, une jeune auteure que j’ai découverte en septembre à Besançon et qui écrit autour de la peinture. Ce roman raconte l’histoire d’Alice, restauratrice spécialisée dans les peintures de Zurbaran, qui s'est établie le temps d'une mission à Madrid. Elle vit une idylle avec un jeune chef cuistot colombien, hantée par ses actes passés, la rigueur de son métier et sa peur de tout attachement. Les attentats du 11 mars la fauche et la fige. Un livre essentiellement axé sur la résilience. Comme j’avais beaucoup aimé ce livre je lui acheté son premier qui s’intitule L’atelier, lui aussi tourné vers la peinture.
La possibilité du jour d’Emilie Houssa, un livre que l’on m’a offert et qui m’a enchantée. A la Libération, Aurore, jeune Niçoise, abandonne sa terre natale et sa famille pour rejoindre Martin, un GI rencontré en France. Mais à son arrivée, elle découvre que son fiancé ne l'a pas attendue. Abandonnée, sans repères, elle décide de rester vivre aux Etats-Unis. De Cleveland à New York en passant par Montréal, elle construit sa nouvelle vie et participe à l'émancipation féminine. Une belle écriture, une écrivaine à découvrir à travers un roman émouvant.
Les impatientes de Djaïli Amadou Amal, prix Goncourt des lycéens. Trois femmes, trois histoires, trois destins liés. Mariage forcé, viol conjugal, consensus et polygamie : ce roman brise les tabous en dénonçant la condition féminine au Sahel et nous livre un roman bouleversant sur la question universelle des violences faites aux femmes.